Bonjour, je m’appelle Vittorio de Martino.
Né à Rome, historien d’art et conférencier expérimenté, j’ai une maîtrise en philosophie (Université Statale de Milan) et une maîtrise en Histoire de l’art (Université de Paris X- Nanterre).
Je me partage entre Rome et Paris, où je travaille aussi comme conférencier, en ayant le diplôme de guide dans les deux villes.
Aujourd’hui je travaille notamment avec des individuels (familles ou petit groupes d’amis) mais dans le passé j’ai travaillé pour les plus grandes agences, tel qu’Intermèdes.
Dans ma vie l’intérêt pour l’art m’a poussé aussi vers d’autres domaines: j’ai un diplôme de huitième année de piano, j’ai été danseur classique au Théâtre la Scala de Milan, et puis metteur en scène d’Opéra.
En voyage, voir des monuments ne me semble pas suffisant. Un voyage est l’occasion pour réfléchir sur soi et sur le monde .
Des exemples : En France le souverain est un homme jeune, et son règne peut durer 72 ans, comme pour Louis XIV ; a Rome le souverain est un vieillard qui meurt parfois après quelque mois. Quelle est l’impact sur la ville et son urbanisme?
En France la bourgeoisie c’est affirmée de la Renaissance, tandis que Rome est restée une ville de religieux, aristocrates et hommes du peuple, sans bourgeoisie jusqu’au XVIIIe siècle. Comment envisager, alors, des changements radicaux ?
Les tombeaux des papes et le faste des princes ne sont pas relégués dans le passé, ils nous parlent du présent, de comment nous avons été formés par nos cultures d’origine. Je crois savoir, par exemple, pourquoi à Paris je courre, toujours, même quand je n’en ai pas besoin. Parce que à Paris les hommes sont protagonistes, chacun chargé d’accomplir un destin unique. A Rome c’est différent: à tout moment vous sentez que vous faites partie d’une histoire bien plus grande que vous. A Rome aussi on tient à devenir soi même, mais on sent que, finalement, ce n’est pas très important.